mercredi 10 octobre 2012

REVIEW I / Octobre 2012

THEE OH SEES (In the Red Records, 2012) – Putrifier II

Qui peut suivre les Oh Sees ? Sûrement pas toi, sûrement pas nous. Petit récapitulatif, sur l'année 2011 -2012, Thee Oh Sees ont sorti 3 albums. Trois surprises, trois tartes, trois effets kiss cool au LSD. Thee Oh Sees, c'est ce groupe formé par John Dwyer, hyperactif californien bien connu dans l'underground garage, constamment sous weed et constamment en tournée. Pour cette album Thee Oh Sees réussissent encore le pari de nous surprendre. Bien que l'album n'est pas à tomber par terre de nouveauté, il reste quand même cette arrière goût de batte base-ball derrière la nuque, en témoigne le morceau introducteur « Wax Face ». Délires psychotiques, relents psychédéliques des anciennes décennies, garage moderne surpuissant, la recette est un peu toujours la même, mais Thee Oh Sees réussissent toujours à aborder le sujet d'un nouvel angle. Putrifiers II présente d'ailleurs des morceaux plus posés et attendris, qui rappellent parfois l'état d'âme d'un Velvet Undergound. En tout cas, toujours est-il que si vous n'accrochez pas à cette album, il ne vous reste qu'à aller voir les Oh Sees en live, et vous agenouillez pour demander pardon.


TOTAL CONTROL – Henge Beat (Iron Lung Records, 2011)


En 2011 sortait un album que nous avions complètement zappé, voir ignoré. Total Control sortait un album révérencieux et audacieux. Dans une veine clairement fin 70, inspiré d'une Europe sur laquelle un froid industriel se répandait, Total Control touche à la cold wave, au krautrock, au punk. Loin d'un copier/coller basique et fade, la formation Australienne redonne vie à un rock synthétique et électrique. Ainsi, c'est avec grandeur que "Henge Beat" nous promène entre des morceaux à la Suicide (See More Glass), des hommages à Kraftwerk (The Hammer), sublime, des chansons punks édifiantes ou des récitals ultras sensible à la Joy Division (Carpet Rash). La qualité première de Total Control est d'avoir su, sur cet album, donner une voix marquante à la mélodie, tout en conservant une énergie débordante. Un album d'une grande qualité, sans surprise vu qu'il a été écrit et composé par des membres d'Ultra Vox et Eddy Current Suppresion Ring.



F.MORON

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